Poèmes de Polynésie et du cœur
Encore un Popaa (étranger) qui écrit sur la Polynésie… J’ai bien lu Henri HIRO que j’admire et je me réjouis que tant de Polynésiens aient suivi son conseil de parler eux-mêmes de leur pays et de leur culture que ce soit en rēo māòhi (langue tahitienne) , en français ou, pour quelques-uns, en anglais. Les précurseurs encore en vie continuent avec talent leur œuvre comme Flora Devatine et d’autres, jeunes ou moins jeunes, ont pris en main leur destin de descendance par le biais du travail d’écriture. La revue Littérama’ohi a permis à de nombreuses personnes de publier sinon une œuvre du moins quelques textes, rendant possible une polyphonie et une multiplicité de points de vue. Trente ans après sa mort, le vœu d’Henri Hiro s’accomplit d’autant plus que des personnes, dont Jean-Marius Raapoto, ont œuvré et œuvrent pour que les langues polynésiennes ne se perdent pas, mais, au contraire, connaissent un essor important en renforçant leur enseignement, en introduisant la pratique du ôrero (art oratoire) dans les écoles et les établissements du second degré. À L’Université, de brillants chercheurs comme Jacques Vernaudon, Mirose Paia et d’autres ont pris le relais. Des professeurs des écoles et du secondaire se mobilisent courageusement pour faire aboutir toutes les expériences novatrices et porteuses. Ceci est ma simple participation - Patricia Bennel
Poèmes de Polynésie et ...
- Aucun